mercredi 3 octobre 2012

Le cycle sans fin

Il n'y a pas de jour sans nuit,
ni de soleil sans pluie.
Il n'y a pas de vie sans mort,
ni d'enfant sans parent.

Le commencement est la fin,
c'est un éternel refrain.

A Enora qui m'a tellement appris, Morne 2009.

jeudi 27 septembre 2012

Sous l'ombre du nombre.

Vivre avec sur soi le glaive menaçant de l'aiguille,
pris dans l'engrenage, n'être qu'un rouage de la machine,

je m'élève contre le culte de l'ultimatum,
je n'ai pas besoin de réveil si je suis éveillé.

Sous l'ombre du nombre ne poussent que des fleurs phosphorescentes.

Tourner en rond dans sa cage, au risque de finir domestiqué,
la tête anesthésiée par le quotidien, n'être qu'en forme vide,

je m'élève hors du courant du temps,
je n'ai pas besoin de carcan si je suis en mouvement.

Sous l'ombre du nombre ne poussent que des fleurs phosphorescentes,
Végétal anachronaute, sous le soleil du désir il me pousse des ailes.

A Damaris la femme qui regarde des arbres voler.

D'autres poèmes sont disponibles ici http://www.inlibroveritas.net/auteur7278.html

Quelle est la différence entre une boussole et la roulette russe ?

Aujourd'hui il s'agit de choisir entre les temps,
où déposer mes mots,
lequel portera la plaie,
lequel portera la promesse...

c'est simple :
 - la chaire de la folie est le sac du passé où j'enterre les pensées souillés par la souffrance, la peur derrière son masque mondain, le puits où quand j'ai compris leurs leçons, je jette les pierres trop lourdes pour poursuivre mon chemin.

 - les tables de mutations c'est la promesse, le rêve d'harmonie, le réveil de l'équilibre, un futur à imaginer, livré en kit par toutes les sources passées votre expérience de la vie y compris, il ne reste plus qu'à assembler du bout du doigt les rouages à l'intérieur.

 - Le présent c'est le siège de la conscience, là où j'ouvre toutes les portes autour de moi pour laisser circuler le vent, avec lui le pollen, là où j'use les murs de mon regard, puis quand ils ont mon attention, fait se refléter mes rêves sur eux, pour faire naître en eux, l'envie de changer de forme. Là où je structure ma pensée pour rouvrir, peu à peu, le champ des possibles. Là où s'articulent les temps pour donner corps au continuum.

 Le flux rss de l'information chargé de stimuler votre curiosité.

Quant à la réponse à la question du titre elle est dans la conviction, un mot moins galvaudé que la foi, pour dire qu'ici le propos sera d'apprendre à se diriger de façon autonome, pouvoir évoluer loin du matraquage idéologique de la société de consommation.

 Le blog triphasé est désormais ouvert.

Bienvenue à toutes et tous.