mercredi 27 février 2013

L'âme peut être révélée ?

La clochette familière d'un message sur soulseek a tintée dans l'après midi.
S'en suit une amorce de discussion avec un amateur de Solar Skeleton.
Dans un premier temps je lui parle de la dernière sortie du Colibri Nécrophile.

[14:39][jean louis costes*] yep, j'irai jeter une oreille
[14:42][hobo meyrat] tant que c'est une oreille et pas ton âme ça devrait aller ;)
[14:53][jean louis costes] pas trop convaincu par l'existence de l'âme d'toute façon ...

Même si je préfère ne pas faire pencher la balance d'un coté, l'espace d'un instant je manque d'être sérieux, et citer l'exemple donné par Carl Gustav Jung concernant ce questionnement, à savoir les cas de Near Death Experience où l'on conserve la capacité de percevoir malgré l'impossibilité physique.
Mais il faut croire que mes lectures d'Idries Shah m'ont affecté car ma remarque a il me semble ce quelque chose de la sagesse soufi.

[14:59][hobo meyrat] C'est vrai que par analogie avec un ordinateur je vois pas trop ce que ce serait l'âme...^^

Jean louis ne trouve pas la réponse, pris au jeu je cherche également et finit par proposer :

[15:11][hobo meyrat] Je ne sais pas non plus, peut être ça serait l'utilisateur de l'ordinateur.






* J'ai volontairement modifié son pseudonyme pour qu'il puisse garder son anonymat, depuis qu'hadopi à fait rétablir la peine de mort pour ceux qui téléchargent de la musique libre sur les logiciels de peer to peer, on est jamais trop prudent.

jeudi 21 février 2013

Epitaphe pour Kevin Ayers

"Tu ne brilles pas, si tu ne brûles pas" K.A

Portrait de quelqu'un partit dehors, rêver à l'air libre.

J'ai croisé la silhouette d'un fantôme tout à l'heure, cela aurait pu être moi, il était juste un peu plus grand.
Son visage plus émacié portait comme un masque, seulement percé au niveau des orbites oculaires.
Deux très longs filets de sang s'évadaient en une ligne presque horizontale comme si ses yeux brulaient et que ce fut de la fumée s'en échappant.
Si je sais que c'était du sang c'est qu'à leurs extrémités il se coagulait, le rouge virant à un brun très sombre presque noir.

On aurait dit les trainées de lumières des phares quand l'appareil photo n'est pas assez rapide pour les capturer.

Il montait l'escalier à double rampe.
Sans doute qu'il n'en pouvait plus de vivre sous terre,dans ce grand cimetière consacré à la vanité qu'est devenu la terre.







 

"Briller nous consumes" les papillons.

jeudi 17 janvier 2013

Ego Monstre IV



Ego-Monstre IV [extrait] from ed end on Vimeo.
Un poème de Sayd Bahodine Majrouh qui n'est pas sans rappeler un autre poète Afghan Idries Shah ou encore le libanais Khalil Gibran, tous dans la ligne mystique du persan Rumi. Dès que j'aurai un peu de temps je complèterai l’œil de la réalité avec quelques un de leurs écrits.
http://morne.free.fr/celluledessites/OeilZinE/Sayd_Bahodine_Majrouh.htm

mardi 15 janvier 2013

L'arcane insufflée

A la sortie du métro, un homme qui portait une robe de femme fut apostrophé par une personne qui vendait des exemplaires du magasine Itinéraire. L'homme était pressé car il devait rentrer à sa maison pour répondre à des offres d'emploi. Pourtant il prit le temps d'écouter la personne lui parler d'un spectacle de Salva d'Ordalie, ensuite il répondit à sa question sur ce qu'était le curieux médaillon qu'il portait.

- Oh, c'est un filtre de carburateur de mobylette qu'une ville m'a offert...
c'est aussi la croix des indiens qui est inscrite dans un cercle.

- Merci de m'avoir parlé, dit la personne avant de retourner vendre ses exemplaires d'Itinéraire.

L'homme malgré sa robe dû courir pour rentrer à sa maison, se faisant il pensait, merci, toi, de m'avoir rappelé que je peux parler et il se souvenait aussi du symbole des quatres points des incas avec le cinquième au centre qui symbolisait l'union, pulsation.

Quand il fut presque arrivé, il pensa qu'il faudrait trouver le temps d'écrire une simple lettre, appelée l'arcane de la rue, qui ne soit pas un magasine social, mais le véhicule d'un peu de ces paroles qui s'écrivent sur les murs et dans le cœur de celles et ceux qui sont dehors.


On peut dire la même chose plusieurs fois sans que cela signifie la même chose.
Proverbe.